Autant le taxi conventionné que le taxi VSL, ils servent à transporter un malade vers son médecin ou son hôpital. Bien entendu, ce transport se fait lorsque celui-ci est dans une mauvaise condition de santé ou suit des traitements médicaux réguliers. Entre taxi conventionné et taxi VSL, il existe des points communs, mais aussi des différences, et cela, au niveau de plusieurs paramètres.
Le taxi conventionné : c’est quoi ?
Ayant un agrément préfectoral, le taxi conventionné est un véhicule sanitaire. Il sert à transporter une personne malade ou blésée vers son médecin. Il se peut que le patient transporté dans un taxi conventionné vienne à l’hôpital pour des raisons de traitements ou de diagnostic. Certifié CPAM, le taxi conventionné assure à ses clients un TAP (Transport Assis Professionnalisé). Il permet à ceux-ci de bénéficier d’une réduction ou de remboursement de frais de transport de 65 à 100%. Les assurés peuvent totalement tirer profit de la prise en charge de l’assurance maladie. Le taxi conventionné peut mettre à leur disposition un remboursement télétransmis par l’assurance maladie. Pour bénéficier des services de ce véhicule sanitaire, le malade doit lui présenter sa prescription médicale, sa carte vitale, et aussi son attestation de sécurité sociale. Avec le taxi conventionné, le transport peut être régulier, et dans un lieu lointain. Certains malades souhaitent un Aller-simple, d’autres un Aller-Retour. Peu importe, leur taxi conventionné est à leur disposition. Il n’existe pas de limite quant au nombre de personnes pouvant être transportéesà bord d’un taxi conventionné.
Le taxi VSL ou Véhicule Sanitaire Léger : que savoir ?
Comme le taxi conventionné, le VSL est conduit par un chauffeur habilité par l’État. Ce véhicule sanitaire est d’une couleur blanche et équipé d’une carrosserie rigide. Il est doté de quatre portes.En fait, il ne peut pas transporter plus de 3 personnes. Elles doivent obligatoirement être en position assise et se munir respectivement d’une facture. À bord du véhicule existent en permanence un kit de secourisme et des produits sanguins à transfuser au patient en cas de besoin.Le taxi VSL dispose d’un brevet national des premiers secours, d’un brevet national de secourisme et d’une carte d’auxiliaire sanitaire. Le chauffeur doit être déjà un aide-soignant ou auxiliaire médical avant d’être agréé chauffeur d’un taxi VSL. Et une fois recruté et tout au long de sa vie, il passe à des contrôles d’hygiène réguliers. Bien entendu, il possède un permis de conduire B d’une ancienneté minimale de 3 ans. Il existe une tenue spécifique, de couleur bleue ou blanche, que ce chauffeur doit toujours porter. Ildoit se faire vaccinertétanos, hépatite B, poliomyélite et diphtérie avant de décrocher son travail de chauffeur du VSL.L’intérieur du véhicule est également soumis à des contraintes d’hygiène strictes. Le taxi VSL doit signer au préalable une convention avec l’assurance maladie. Sans cette convention, le taxi VSL n’est pas en mesure de procéder à la dispense d’avance de frais. De ce fait, l’assuré ne peut pas, lui aussi, bénéficier d’un remboursement. Il est en fin de compte bon à savoir que c’est à l’assurance maladie d’imposer les tarifs.